Extrait de  décembre 2001
DES GENS D’ICI !
Irène Tollenaers, une ancienne du Patro et son époux, Victor Genot
Rue du Chiroux 5, Thisnes
Allez, les vieux Thisnois ! Retour en arrière
Nous revoici enfants, chez Sidonie Thirion. Elle mettait à disposition sa grange pour y déposer nos vélos, pendant l’école. Chaque matin, elle nous ouvrait la porte, nous regardant passer un à un Pas l’occasion de régler ses comptes ou de conter fleurette chez Sido. Actuellement, sa maison, toute relookée, est occupée par les « Genot », lrène et Vic tor, mariés depuis 40 ans en juin. Si je pensais que : « Plus thisnois que ça, tu...», Victor m’a détrompée, il est né à Wansin. Deux autres couples « Wansin-Thisnes » se sont épousés la même année:
Oscar et Claire Francaux et Roger (notre vété.) et Mimie. Pardonnez-moi pour cette « petite histoire de Thisnes » que bien sûr ,tout le monde ne coin-prendra pas. Les « garçons » ont fait leurs primaires ensemble à Wansin. Ils n’ont même pas mis leurs vélos chez Sido!!!
lrène est toujours restée en contact avec Munie Goffin, depuis les temps anciens du patronage. En effet, nous avions notre petite unité. Les filles se réunissaient à la cure, sous l’égide de monitrices diplômées. Tout le monde fréquentait le patro. Nous n’avions que cela. Mais, ce n’est pas péjoratif: nc~us avions tout cela! Les garçons, eux, se retrouvaient au Patria. Les groupes se fréquentaient peu car le tout était sévèrement contrôlé par l’abbé Wibrin, ce prêtre qui, en son temps, a fortement marqué ce village et nos enfances,: de par son charisme, la façon dont il s’occupait de nous: la plaine de jeux qu’il fit faire derrière la cure, nos excursions à vélo qu’il organisait, ainsi que des camps de vacances. Nous montions également des spectacles au cours desquels il m’arrivait de chanter sur scène. Je ,me souviens d’une fois (mon costume avait craqué)... Mais, je m’arrêterai là, car ça n ‘intéresse pas grand monde et j’en aurais au moins pour 20 feuilles à me rappeler.
lrène et Victor ont eu trois enfants : -Pascale, l’aînée a épousé Thierry Delvaux et est trois fois mamans, elle habite rue de l’Enfer. Véronique, la cadette, a épousé Philippe Lacheron; elle ~jit à Hannut et a deux fils. Elle était jumelle de JeanFrançois. La maman d’Irène, Jeanne, n’a jamais
quitté sa fille depuis le jour de sa naissance. Ayant cu un mari malade, Jeanne a réussi à donner àlrène une belle image d’un papa aimant.
Mais, sortons du passé et allons vers un futur assez proche :joyeux et festif. «Noèl! Noêl! Tu vas venir bientôt, petit.... » et les habitants du Chiroux, comme chaque année, prépareront leur crèche. En effet, depuis que Victor est pré.pensionné (il était représentant de commerce), avec Jean Libin, Léon Paquay, Julot et Renée Christians et d’autres, ils se sont « mis ensemble » pour faire « vivre » leur rue. Ils s’occupent de l’accueil des nouveaux habitants, font « quelque chose» à roccasion des mariages, des naissances et des enterrements. Ils organisent un barbecue entre eux et leur descendance. L’occasion de se retrouver ! ! Et le samedi avant Noèl, c’est pour tous (l’école communale s’est jointe à eux)
vin chaud, gaufres, boudin... Les bénéfices de cette opération sont destinés à leur auto fonctionnement (ampoules, fleurs...) Les personnages de la crèche furent réalisés par Bernard Mathot, un artiste bien de chez nous. Toutes les réunions ont lieu chez Irène, ainsi que les préparations. Les « Genot » possèdent une belle collection de photos des activités du Chiroux (une passion de Madame).
Les autres loisirs : la famille Victor a deux frères dont ils sont très proches. Et enfin, les enfants, les petits-enfants les mercredis, ils sont dix à table. Lrène «J aime la vie, le positive à travet~ les en fants ». J’espère avoir su faire passer tout ce qu’ils m’ont dit. Cependant, je ne vous ai pas encore tout décrit. Pas tout du mouvement de cette maison, où l’on entre par
une porte et sort par l’autre. Ca m’évoque réchangeur de Lonan. On vient ici consulter à propos de tout, on se retrouve àpropos de rien. Et encore, je n’y ai pas vu les enfants!
M. Heusicom.