Extrait de octobre 2005
DES GENS D’ICI ! Roger et Marie-Thérèse Fauville-Pirson,
Chaussée de Wavre 83, Thisnes
    Marie- Thérèse Pirson et Roger Fauville...  Traduction: Thérèse et Roger Maïolle
    « Un jour de fête d Hannut, Thérèse ac­compagne sa maman chez Bolle. Lors de la soirée, nos deux compères font connaissance.   Et, c 'est ensemble, sous le regard bienveillant de maman, qu'ils rentrent à pied d Thisnes.» Ce texte est extrait d'un récit redigé par une A.S. de Hannut a I' occasion de leur cérémonie de jubilé. J e le restitue pour rappeler comment les choses allaient en ce temps-la.
    Roger, originaire d' Anderlecht, passait ses vacances au village, dans la famille. Orphelin très tôt, il avait été recueilli par ses grands-parents. Sans doute que la demoiselle lui avait plu, car il lui écrivit une lettre pour I'inviter au bal du mois de septembre (en ce temps-la, fête de Mignawez). Ce que je vous donne en mille, c' est ou se fit la rencontre.  Eh bien, chez moi, tout simplement chez moi ; je parie même que j'y étais. Mes parents occupaient le café où le bal était organise. Avec Duvier pour les nostalgiques. Thérèse et Roger adoraient danser. Ils ont frequenté long­temps le bal des anciens de la St­Martin, jusqu'a ce qu'elle soit victime
d'un infarctus.
    « Roger est venu se marier chez Maïolle» extrait du texte. II s'y est tant piu qu'il a adopte toute la famille. N'ayant pas d'en­fants, il a pris en charge ceux de son beau-frère Léon : ainsi tous les dimanches, pendant qu'elle se rend a vélo a la messe au village (et ce depuis I'age de six ans), lui, va chercher le gamin de Léon. C' est ensemble qu'ils le ramènent le soir.
    Sa carrière, Roger /' a faite aux travaux publics; d'abord a Bruxelles, puis a Liège. II a commence comme menuisier, puis contremaître, enfin surveillant. Vous ne I' aurez jamais autant vu qu à sa retraite, en tournée avec oeufs, beurre, lait, pour sa belle-sœur Paula. Thérèse s' est toujours occupée du ménage.
    Si ils leur est arrive de prendre quelques vacances, elles furent toujours brèves: tenus fidèlement a être la pour le gamin le dimanche. Peut-être, feront-ils le voyage de noces manque il y a 50 ans.
     En tout cas, ils ont déjà dignement fêté:  56 invites (la famille) au « Tison» et 25 (les  voisins) à la « Bonne  planque ».
    Les Fauville vivent un peu les uns chez les autres, dons deux maisons voisines et une autre en face: ce sont les « Maïolles ».
Au fait, d'où viendrait leur sobriquet? Le père Pirson allait souvent a Liège, il s'intéressait de près au théâtre du nom. Il aurait même pris  I'habitude d'en singer les acteurs! ! !
                                                                                    M. Heusicom.