Extrait denovembre 2000                                                     
DES GENS D’ICI !
Anne, Robert (Bob) et Xavier CAREY
17, rue de la Victoire
                                                                                                       par Myriam Heusicom
J’ai déjà «tourné autour» d’Anne et Robert CAREY ainsi que leur fils... D’abord à propos des V1NCKIER, les parents d’Anne qui habitent près de la source ; ensuite, en parlant des DESCHRIJVER (face à la cure), car Marie et Anne sont de bonnes copines qui s’intéressent l’une et l’autre au Fen Shuy. A ce propos, comme promis, je me suis documentée et lu un livre sur le sujet : le Feng Shui traite de la maison et du bien être des gens qui y vivent, ce dernier étant en rapport avec l’orientation des pièces, les odeurs y régnant, les matières, les couleurs, les volumes, les bruits, la lumière..., tout cela en fonction de chacun et de ses goûts...

Anne, Bob et Xavier Carey achètent leur maison en janvier 95, rue de la Victoire, quasi en face de la Gohale, là où vivait Ria Linotte (seule) et, où, auparavant, (avec toute sa famille) se tenait un Bien-Etre ». Architecte diplômée de l’école Horta, Anne découvre de drôles de choses dans sa nouvelle demeure : d’abord, dissimulé dans le jardin, un puits vide profond de 3 mètres, au fond duquel son mari tombe, heureusement sans conséquences trop fâcheuses ; ensuite, dans l’une des chambres, trois des chevrons ne posaient que sur une seule extrémité !

Comment les Carey sont-ils arrivés chez nous ? Travaillant tous deux à Bruxelles, lui en tant qu’informaticien et elle dans la construction, Bob et Anne cherchent une maison dans le Brabant Wallon :
inabordable. Thisnes est le premier village «raisonnable » qu’ils rencontrent en venant de Jodoigne (interprétation personnelle de rua part). Ce qui les attire d’abord, c’est, me dit Anne, « . ..le grand jardin au soleil,.., la prairie en face..., le cheval dans le pré...» . Accueillis par Henry Roe, un compatriote de Bob, ils établissent rapidement d’excellentes relations avec les voisins. De plus, Anne, qui a cessé de travailler pour élever Xavier, promène souvent son fils dans nos rues, si bien qu’elle connaît beaucoup de monde, de vue, en tout cas.
Mais, comment un anglais de Liverpool a-t-il rencontré une beige ? Et bien, en 1989, Bob qui travaille alors à Londres est invité chez un copain dans notre capitale pour y passer un week-end, au cours duquel il décroche un contrat de travail dans notre
pays. Il fait bien de rester car, au cours d’une descente de l’Ourthe, avec des amis communs, Bob se retrouve sur le même kayak qu’Anne qui, il y a peu de temps, a passé deux mois aux USA, et parle donc l’anglais. La suite, vous la connaissez, ils sont désormais embarqués sur le même bateau!!!
Depuis, ils refont leur maison : Bob démolit dis que Anne (qui sculpte aussi la pierre avec autant de brio que son papa met à sculpter le bois) recons-truit, maçonne... Nécessité oblige, la voilà également dans le travail du bois : en effet, elle et son mari viennent de terminer leur premier meuble, pas un montage Ikea, non, un beau meuble, une
construction sur mesures, avec portes qui ouvrent, et tout et tout...
Enfin, j’en termine par leur mode de vacances : sacs à dos... et on est partis ; même Xavier a le sien (un tout petit, taille 4 ans) ; à cette occasion, comme d’habitude, il parlera anglais avec son papa et français avec sa maman ... Les voyages formant la jeunesse et les langues étant une des clés du monde de demain, ce petit bonhomme semble bien parti sur les chemins de la vie... Bonne route à lui et à ses parents !